Celle qui voudrait être zen...
Le temps passe à une vitesse folle, et je ne fais rien de ce que j'aimerais... Lire, lire, et lire. Et je n'y parviens pas. Le travail, la maison, les enfants, essayer de dormir. Je me couche tard sans avoir rien fait. Je suis réveillée tôt par un petit loup qui a décidé qu'il n'était plus un gros dormeur, et qui, comme il est trèèèèès fatigué quand même, râle. Râle beaucoup. Il veut tout, et ne veut rien. Il crie, tempête, pleure. Quand enfin le silence se fait le soir (vers 21h30... ou pas), il me faut un certain temps pour me détendre, et là, je tombe de sommeil. Je sais bien que je perds patience trop vite. Que je devrais garder mon calme, prendre mon mal en patience. Mais je suis trop fatiguée pour cela. Il s'énerve, je m'énerve. Noah est en rade, il se relève à 23H00 pour me parler, me demande un câlin, et je me fâche en lui disant qu'il doit aller se coucher. Je me fâche de devoir continuer à être présente pour les autres quand je voudrais tant me poser, dans le silence, et dormir... Je suis injuste. Je m'en rend compte. Alors je lui fais un énorme câlin et j'écoute tout ce qu'il a à me dire alors que je tombe de sommeil. Il est minuit, je n'ai pas encore lu ce soir. Et soudain j'entends Yulen qui crie qu'il veut descendre, qu'il veut son biberon. Une nouvelle journée commence.
Rien que de très banal en somme. Des enfants plein de vie, du quotidien, travail, maison. Rien d'extraordinaire. C'est juste que ces dernières semaines ont été assez éprouvantes. Je suis fatiguée. Ca ira mieux bientôt.